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La VOD chez SonyDans un courrier � destination � des d�cideurs fran�ais en mati�re de politique culturelle �, trois des principaux syndicats du cin�ma fran�ais exposent leur opinion concernant le d�veloppement de l'offre d�mat�rialis�e. Dans la ligne de mire des syndicats : la VOD qui serait propos�e � des tarifs trop bas pour la p�rennit� de l'industrie du cin�ma fran�ais.
L'Association des producteurs de cin�ma (APC), le Syndicat des producteurs ind�pendants (SPI) et l'Union des producteurs de films (UPF) exposent leur point de vue dans un courrier de 4 pages, disponible en ligne. Mettant en avant � la politique volontariste et intelligente � mise en place il y a de nombreuses ann�es par la France pour pr�server son cin�ma national, les trois syndicats estiment aujourd'hui � ce syst�me est �branl� dans ses fondements par une r�volution num�rique qui n'en finit pas de produire ses effets. � Au c�ur du probl�me : la vid�o � la demande, g�n�ratrice de trop peu de revenus.
Selon les organismes, la VOD telle est propos�e en France ne permettrait pas aux � entreprises priv�es de distribution d'�uvres cin�matographiques � de gagner suffisamment d'argent pour rester dans un cercle vertueux de financement. Les syndicats expliquent que les distributeurs � r�alisent la quasi-totalit� de leurs profits gr�ce aux marges g�n�r�es par l'activit� vid�o, l'exploitation en salles des films �tant, dans la tr�s grande majorit� des cas, d�ficitaire pour le distributeur, du fait des montants tr�s �lev�s des frais d'�dition �, avant d'ajouter que � La mont�e en puissance de la VOD remet s�rieusement en question cet �quilibre �conomique. �
8 euros pour un DVD, 2,30 euros pour une VOD
� Quand une personne regarde un film en vid�o � partir d'un support physique, la marge d�gag�e par le distributeur est d'environ 8 euros. Quand cette m�me personne au m�me moment regarde ce m�me film en VOD, la marge g�n�r�e n'est plus que de 2,30 euros � arguent les syndicats, qui pr�disent en 2012 une forte hausse du d�mat�rialis� par rapport au mat�rialis� et, de fait, un affaissement encore plus cons�quent des marges.
Outre ce constat, les syndicats pointent �galement du doigt � les op�rateurs de plateforme de distribution digitale, g�n�ralement propri�t� des FAI, op�rateurs t�l�com ou grands groupes medias, qui ont un int�r�t r�el � maintenir le plus bas possible le prix de la VOD transactionnelle pour donner de la valeur � leur abonnement triple play. � Il appara�t cependant comme �tant plut�t logique que les plateformes de VOD fassent en sorte de proposer des tarifs concurrentiels.
Les services de VOD bient�t producteurs ?
Face � ce constat, l'APC, le SPI et l'UPF font plusieurs propositions pour tenter de r��quilibrer la balance : en premier lieux, les syndicats r�clament la fixation par d�cret d'un prix minimum de reversement de 4 euros par transaction, soit presque le double de ce qui est pratiqu� actuellement. � Elle serait pour le cin�ma aussi salvatrice qu'a pu l'�tre la loi Lang pour l'�dition litt�raire fran�aise. � pr�cisent-ils.
Par ailleurs, partant du principe que � les services de VOD par abonnement ne sont en r�alit� rien d'autre que des chaines de t�l�vision payante d�lin�aris�es � et que la VOD transactionnelle, en proposant les films 4 mois apr�s leur sortie en salle, court-circuite les cha�nes de t�l�vision traditionnelles, � Il serait tout � fait l�gitime que les services de VOD, qui b�n�ficient des m�mes droits que les op�rateurs de t�l�vision en mati�re d'acc�s aux �uvres, s'acquittent des m�mes devoirs � l'�gard de la cr�ation par le biais d'obligations l�gales de pr�financement des films. � Une situation qui placerait les services de VOD dans une position de co-producteurs, � l'image des cha�nes de t�l�vision qui ont des obligations de pr�financement depuis les ann�es 80.
Ces deux propositions � parmi une s�rie de quatre dont une partie s'�carte de la question de la VOD propre � ciblent les plateformes de VOD mais mettent cruellement � l'�cart le consommateur final, qui cherche, de son c�t�, � b�n�ficier de tarifs avantageux. A l'heure o� les tarifs �lev�s de l'offre l�gale sont point�s du doigt par les adeptes du piratage, difficile d'imaginer qu'augmenter les tarifs de la vid�o � la demande pourrait favoriser le consommateur, m�me si la question des revenus des distributeurs reste d'actualit�.
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