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Des pistes pour demain

Le secteur de l'informatique se porte bien et tous les spécialistes rencontrés estiment que cela devrait durer encore au moins dix ans. Avec un bémol tout de même sur l'avenir des constructeurs de grandes marques qui sont obligés de baisser leur prix de vente et de mettre au point des configurations moins coûteuses pour répondre à la demande des utilisateurs domestiques. Pour preuve, l'arrivée fracassante dans les supermarchés français à l'automne 1998 de PC aux performances honorables et au prix psychologique de 3 990 francs (608 euros), c'est-à-dire deux fois moins cher que les mêmes en 1997. Parmi les secteurs porteurs et créateurs d'emplois à surveiller, internet, bien sûr. Aujourd'hui, le secteur recrute surtout des webmasters et des infographistes, qui sont à la frontière des métiers de l'informatique et des hot-liners : le web ne crée pas beaucoup d'emplois d'informaticiens purs et durs. Il a davantage besoin de spécialistes de la communication que de techniciens. Reste que, pour se développer et intégrer de plus en plus de fonc-tions sur leurs sites, les entreprises auront besoin de développeurs et autres métiers des secteurs études et développement et télécoms. Il faut également garder un œil sur le commerce électronique. Les consommateurs d'achats on-line sont en train d'intégrer internet comme ils ont intégré autrefois te téléphone et le Minitel. La plupart des études qui concernent ce sujet sont très optimistes sur les possibilités de développement : ainsi, une étude de Jupiter Research prévoit que 56 % des internautes devraient acheter en ligne d'ici à 2007, contre 37 % aujourd'hui. Pour acheter quoi ? Essentiellement des billets d'avion, de l'alimentation, des livres, des CD et des logiciels. On comprend alors mieux la raison pour laquelle beaucoup de start-ups ont choisi de développer des projets en rapport avec le commerce électronique. D'autant que cette activité de commerce en ligne concerne à la fois les échanges entre consommateurs et entreprises (business to consumer, B to C), mais aussi les échanges commerciaux entre professionnels (business to business, B to B). A surveiller également la télévision, qui, devenant interactive, fait de plus en plus appel à des systèmes informatiques pour fonction-ner, et donc à des informaticiens et à des spécialistes des télé-communications pour les mettre au point. La domotique et la robotique sont deux secteurs qui vont eux aumIii connaître un fort développement dans tes prochaines muées. N'espérez pourtant pas pouvoir vous offrir bientôt un mem qui vous ferait le petit-déjeuner tous les matins et cirerait wmi c:Itaussures, mais pensez plutôt à des applications plus poin-111taut existe déjà des robots qui assistent les chirurgiens dans ires opérations du cerveau par exemple. Encore du travail r ires spécialistes des réseaux, mais aussi pour les spécialistes automatismes, par exemple. Je nombreuses activités pouvant s'exercer, partiellement kment, à distance devraient concourir au développement aux de télécommunication de plus en plus évolués, ainsi des universités qui utilisent la visioconférence pour des cours à leurs élèves et, dans un autre secteur d'activi-télémédecine commence à se développer—elle aussi. Tiers, responsable du centre télécoms difcentre hospi-ter -égional de Lille témoigne : « Les réseaux de demain, des ELY à haut débit qui permettront d'échanger plus d'informa-es rapidement, laissent présager le développement de tuguric.ies nouvelles. Dans les congrès, on parle notamment de etannzec.tion assistée par ordinateur à distance et de télémédecine. itliteedenière directive hospitalière oblige les hôpitaux à fonctionner nerreeaux, elles demandent que les CHR soient les animateurs des -.effiégemx hospitaliers dans leur région. Le maître mot du fonctionne-Ardlentt des hôpitaux de demain, c'est vraiment le réseau. En iinewarr:±e, tout cela coûte très cher : donc cela va se développer, itre évitable, mais moins vite que dans les banques ou l'industrie. Mauve, il devrait y avoir des créations d'emplois pour faire fonc-nmer, programmer, adapter et exploiter ces réseaux. »
au(x) », mot magique du monde de ['informatique, celui de plus en plus d'emplois ; un sous-secteur à la croisée de atique et des télécommunications qui fait appel à des onnels aux niveaux de formation variés. qu'est-ce qu'un réseau ? identifier un réseau à un maillage, à une toile d'araignée amultiples connexions qui permet de faire communiquer diffé-'s entités entre elles : ce réseau peut être comparé à une Ittrzute ou à un circuit électrique. Le fameux internet, par c.:e, appelé aussi « autoroutes de l'information », est en fait 1111.411F eseau d'ordinateurs reliés entre eux par toutes sortes de -:s de télécommunications (réseaux téléphoniques, câbles, Igue -.es) afin de pouvoir échanger des informations.Il y a encore quelques années, on ne savait échanger entre ordinateurs que des données, c'est-à-dire des informations sous forme de textes, de graphiques ou de calculs. Puis, on a commencé à échanger des images et des sons. Ces échanges d'in-formations de nature différente (texte, image, son) se faisaient par le biais d'infrastructures différentes. Aujourd'hui, toutes les technologies ont tendance à se rejoindre. Grâce à la numérisation des informations, qui transforme du texte, des sons ou des images en suites numériques (1, 0), on arrive à faire circuler ces informations par les mêmes circuits. C'est pourquoi, dans les entreprises, on évolue de plus en plus vers des technologies convergentes une seule infrastructure réseau globale permet alors de regrouper et de fédérer toutes ces opérations. Le plus difficile maintenant est de ne pas perdre de vue qu'un réseau est conçu pour faire communiquer des gens, à l'échelle d'une entreprise, sur un étage ou un immeuble, mais aussi sur toute une région, un pays ou même le monde entier, comme internet, le réseau des réseaux. A titre d'exemple, voici toutes tes infrastructures que doit gérer Gonzague Tiers au CHR de Lille • réseau de téléphonie : téléphones fixes et téléphones mobiles (7 500 postes) • réseau de vidéocommunication : internet, téléviseurs (1 600 postes) auxquels s'ajoute un circuit vidéo de transmission interne qui permet de transmettre, par exemple, des images d'une opération vers un amphithéâtre ou une salle de conférence • réseau de radiocommunication pour les véhicules d'urgences r•-réseau informatique de 3 000 PC péÉitéléphonie : gestion du service et du parc de télécopie, service -d'accès aux banques de données et à la télématique, Minitel, internet. Soit, au total, un réseau de câblage de 10 km et 10 000 prises ! Pour créer, installer et faire fonctionner tout ce système, il va falloir former et embaucher un grand nombre de spécialistes : des ingénieurs réseaux et des ingénieurs télécoms pour mettre en place les réseaux, des développeurs pour mettre au point les logi-ciels d'exploitation, mais aussi des chefs de projets, des techni-ciens de maintenance, etc. Et puis il y a tout ce qui reste à inventer. Ainsi, qui pouvait prévoir, il y a seulement quinze ans, l'explosion d'internet ? Nous ne connaissons sûrement qu'une petite partie des métiers qui exis-teront dans dix ou quinze ans.
 INFOGÉRANCE, TMA, PROGICIEL:                                                                                                                                  DES CHAMPS D'APPLICATION À SURVEILLER
Selon le Syntec Informatique, trois domaines d'activités affichaient en 2004 une nette progression par rapport à l'année 2003 : la TMA (+ 9 %), L'infogérance (hors TMA, + 5 %), les progiciels (+ 2 %). Mais qu'entend-on réellement par ces termes ?
• Infogérance : solution qui consiste, pour une entreprise, à confier à un tiers la gestion (totale ou partielle) de ses applications informatiques. • TMA : tierce maintenance applicative. Type d'infogérance concernant la maintenance des logiciels.                                                                                                                                                       • Progiciel: logiciel destiné à un usage professionnel (bureautique).
D'autres termes viendront dans un futur proche envahir le monde de l'informatique : RFID (Radio Freguency Identification), Grid (Groupe de réflexion informatique et disciplines)... A vous de vous tenir informé en permanence de l'évolution de ce secteur.
Quelques bémols ?
:Drnme le prouvent Les variations brutales des embauches, Le -cteur de l'informatique (comme tous les secteurs Liés à révolu-Dri des technologies) réagit très rapidement aux évolutions de la conjoncture. C'est pourquoi il faut garder à l'esprit que toute prévision d'évolution à long terme de ce secteur est complètement dépendante de la croissance économique mondiale. Pierre délégué général du Syntec Informatique, l'affirme : « Après :usieurs années d'observation minutieuse du secteur, j'ai constaté -J'à I % de croissance du PIE3 correspondent environ 5 % de crois-ance du secteur informatique. Et cette loi est valable dans l'autre sens aussi, bien sûr. » Il faut donc garder la tête froide. On peut ,stimer, sans prendre de risques, que tes recrutements dans le :Domaine des métiers de l'informatique resteront positifs au moins .3qu'en 2005 voire 2010, sous réserve, évidemment, que l'économie mondiale ne connaisse pas de grande récession dans tes Irochaines années. 'lais Le monde ne peut plus désormais se passer d'informatique. L, long terme, les informaticiens qui auront su se former et suivre évolution des technologies sont assurés de tirer leur épingle du jeu.