Louer ou acheter, mais à quel prix? Pour pratiquer efficacement, rien de tel que d'avoir un micro-ordinateur chez soi 24 heures sur 24. Pour votre premier achat, votre budget, suivant la marque, le modèle et la formule de financement choisis, pourra aller de 400 à plusieurs dizaines de milliers de euro. Aujourd'hui, vous disposez de deux formules de paiement échelonné : la location avec option d'achat ou le crédit.
• Louer Cette première solution n'est pas recommandée si votre choix s'est porté sur une machine grand public, dont le prix ne dépassera pas 25 000 euro pour la plus sophistiquée. En effet les revendeurs, estimant que la location présente des risques non négligeables (vieillissement des machines, service après-vente contraignant, stock très mouvant et lourd à gérer), se servent de cette formule pour dépanner provisoirement un client ou amorcer une vente. Leurs tarifs sont particulièrement élevés (en moins d'un an de « loyer », vous aurez entièrement payé une machine.., qui ne vous appartiendra pas).
• Acheter Si vous optez pour l'achat d'un outil professionnel, les formules de location longue durée avec option d'achat pourront présenter des avantages tant d'usage que fiscaux suffisamment motivants pour que vous choisissiez cette solution. L'achat pur et simple est bien évidemment la solution qui apparaît la plus normale. Passé 2 000 ou 3 000 euro de dépense, un crédit pourra s'avérer utile.Trois formules sont possibles : 1 le crédit vendeur 2 le crédit bancaire ; 3 le crédit délivré par des organismes financiers spécia-lisés.Le premier, rare, est limité à deux ou trois mois, mais peut vous être consenti à titre gratuit. Le deuxième s'avère • ,uvent très intéressant quant à son taux (à partir de 8% ivt des formules de prêt-épargne). Le dernier est le plus (plus de 25% d'intérêt annuel) et le plus contraignant.
Ien différents types de micro-ordinateurs modèles de micros ne se ressemblent pas. Quatre iitégories existent.
les ordinateurs de poche: atit t'apparence de grosses calculatrices, mais renfer--eit gQa circuits électroniques aussi puissants que les micro-ordinateur traditionnels. Programmables, ils sont limite par leur, capacité d'affichage (un écran d'une ligne), de stockage des informations ainsi que par l'étroitesse de ',prix de 250 à 4 000 euro.)
ideals pour les journalistes étudiants ou les grands Voyageurs, ces micros, qui tiennent dans un attaché-case, servent de blocs-notes électroniques, de fichiers portables et peuvent même être reliés à de gros ordinateurs distants de centaines de kilomètres par l'intermédiaire du té-léphone. Ils disposent d'une autonomie et d'une capacité de stockage de l'information remarquables : plusieurs heures de fonctionnement sont garanties, tandis que des milliers d'informations peuvent être conservées en mémoire en permanence. (Prix de base : de 5 000 à 12 000 euro.)
• Les modèles de table ou de bureau: Il s'agit des micro-ordinateurs traditionnels, qui consti-tuent une famille très hétérogène comprenant aussi bien les machines réservées essentiellement à l'apprentissage et au jeu, que celles destinées à des utilisations professionnelles. (Prix de base : de 400 à 65 000 euro.)
Les transportables: Ils n'ont souvent de portable que le nom puisqu'ils pèsent plusieurs kilos et sont contenus dans un coffret de portage. Ils s'apparentent à des ordinateurs de table que l'on aurait fait rentrer de force dans une valise. (Prix de base : à partir de 12 000 euro.)
Micros et périphériques: qui fait quoi?
Imprimante
Magnétophone
Clavier Micro-ordinateur
Plusieurs centaines de modèles de micro-ordinateurs sont aujourd'hui commercialisés en France. Rares sont ceux qui sont proposés seuls, sans accessoires ou périphériques complémentaires ; vous entendrez souvent parler de : joysticks, extensions mémoire, interfaces, contrôleurs de disquettes, drives, crayons optiques, tablettes graphiques, imprimantes, grilles antireflet, capots d'insonorisation... autant de mots qui n'évoquent pas grand-chose pour le néophyte. Un micro-ordinateur ne se suffit-il donc pas à lui-même ? Dans la majorité des cas, non. En fait, lorsqu'un vendeur vous annonce le prix d'une machine, il s'agit généralement d'un minimum composé des éléments suivants
• Un clavier pour converser avec l'ordinateur, pour lui donner des ordres et lui communiquer des données. un coffret qui comprend une unite centrale de traitement (U.C,T,), coeur du
systeme. une memoire permanante dans laquelle le constructeur a place les donees et consignes de la base nécessaires au fonctionement du micro (génération d'une image pouvant ètre visualisée sur un écran, réception et interpréta-tion des informations provenant du clavier, organisation du travail interne, entrée/sortie des données vers un magnétophone à cassette...) ; D une mémoire temporaire servant à stocker provisoire-ment des données et des consignes correspondant au travail demandé par l'utilisateur ; • des connecteurs et des circuits d'entrée/sortie (magné-tophone, écran) et d'alimentation.
e Un boîtier d'alimentation.
Fréquemment, pour des raisons d'encombrement et de câblage, ces trois parties sont regroupées. Le micro se présente alors sous la forme d'un boîtier unique sur lequel est fixé le clavier.
Dans le jargon des professionnels, les différentes parties de l'unité centrale que nous venons d'énumérer portent des noms spéciaux:
D l'unité centrale est souvent citée sous son sigle anglais de C.P.U. (Central Processing Unit). Elle est constituée d'un microprocesseur, composant électronique réunis-sant sous un boîtier de quelques millimètres de côté des milliers de transistors et de diodes; D la mémoire permanente est désignée par les sigles R,O,M, (Rend Only Memory) ou, en français, M.E.M. (barn** Morte); CI la mémo» («pondre répond au diminutif de R.A.M. (Randon, Mem Iviefriory) ou 7v1.E,V. (MÉmoire vive) les entrées/sorties correspondent a des ports ou portes d'acces,tqndis que les circuits quxels elles sont raccordees se nomment interfaces Quant aux appareils extérieurs qui se connectent à l'unité centrale, ils portent le nom de périphériques: un clavier est un périphérique d'entrée.
Le minimum indispensable Sans écran (périphérique de sortie), ni magnétophone à cassette (périphérique de stockage ou mémoire de masse), vous ne tirerez pas grand-chose d'un micro.
Un écran El L'écran est indispensable pour contrôler les informations que vous taperez sur le clavier. Par son intermédiaire, la machine s'exprimera en affichant des résultats de calculs, en animant un dessin, en vous posant des questions ou en vous signalant les erreurs que vous commettez.
Un magnétophone El Le magnétophone sera votre mémoire de sauvetage ! Car les résultats des travaux que vous demandez à votre ordinateur, ainsi que toutes les données et consignes que vous rentrez par le clavier, ne sont rangés que provisoire-ment dans la mémoire temporaire: débranchez le courant et pshuttt... plus rien. Votre ordinateur aura purement et simplement perdu vos données. Grâce à un magnétophone à cassette, vous auriez pu réaliser très simplement un sauvetage et rappeler informations et consignes au moment où vous le souhaitiez.
Micro-ordinateur : clavier + écran + magnétophone constituent donc un ensemble minimal pour débuter. Mais, si vous souhaitez, dès vos premiers pas, disposer d'un ensemble plus performant, il vous faudra acquérir au moins deux périphériques complémentaires :
- un lecteur/enregistreur de disquettes (appelé aussi unité à disque souple, ou Floppy Disk Drive) qui remplacera avantageusement votre magnétophone à cassette
Attention aux prix! Un ordinateur valant environ 2 000euro en version de base (les spécialistes disent configuration de base) sans écran ni magnétophone à cassette, vous entraînera à des dépenses de l'ordre de 6 500euro supplé-mentaires pour l'achat d'une petite imprimante et d'une unité à disque, Et l'écran? De ce côté-là, vous n'aurez pas trop de souci à vous faire puisque, dans la majorité des cas, vous pourrez utiliser votre téléviseur. Quant au magnétophone, il s'agira soit d'un modèle spécial imposé par le constructeur, soit d'un simple lecteur-enregistreur de minicassette du com-merce.
