LES INTERFACES: POUR COMMUNIQUER AVEC LE MONDE EXTÉRIEUR Pour communiquer avec vous ou avec d'autres machines, le micro-ordinateur a besoin de ce que les spécialistes appellent des interfaces. Il s'agit le plus souvent de circuits - électroniques spéciaux qui transforment ou enrichissent les informations de l'ordinateur avant de les transmettre à t'extérieur, vers un périphérique ; en sens inverse, ils codent des informations en suites de 1 et de 0 utilisables par t'ordinateur. Dans certains cas, l'interface n'est constituée que par un 7..rogramme particulier dans d'autres, elle est doublée d'un iontrôleur — circuit électronique complexe — qui assure la :ommande du périphérique auquel il est relié (par exemple in lecteur de disquettes ou un magnétophone).
Les interfaces indispensables interfaces dont votre ordinateur ne saurait se passer celles qui permettent d'entrer des informations par le À.vier ou de les afficher par l'intermédiaire d'un écran. Il est pas nécessaire de vous soucier des premières ; par :re, pour les secondes, soyez vigilant. La majorité des _nateurs transportables ou portatifs, ainsi que tous les IDS de poches, sont dépourvus d'interfaces pour écrans --.cernes, et vous devrez faire les frais d'achats complémen-pour disposer d'un affichage sur moniteur ou téléviseur. Aussi, lorsque vous achetez un micro-ordinateur, celui-ci doit au moins comporter les interfaces : D vidéo ou TV.; D magnétophone ; D communication en série.
* Vidéo ou TV : c'est cette interface qui, à partir des informations stockées dans la mémoire texte ou image, délivre un signal vidéo destiné à un écran. Pour disposer d'un affichage en couleur, l'interface devra produire : - soit des signaux vidéo, au standard TTL ou péritélévision ; - soit des signaux PAL (codage allemand et anglais) ou SECAM (système français). Fréquemment, l'interface vidéo n'est pas accessible, et les signaux sont directement modulés en haute fréquence (en UHF) pour pouvoir être compatibles avec les entrées antennes des téléviseurs du commerce. La meilleure qualité d'image est obtenue grâce aux interfaces TTL ou péritélé-vision.
* Magnétophone: les entrées/sorties magnétophone vous permettent de stocker programmes et données sur des minicassettes. Quelques interfaces ne sont adaptées qu'à des modèles particuliers, plus chers (de 300 à 400 euro), mais plus sûrs que ceux que l'on trouve dans les magasins de Hi-Fi (de 200 à 300 euro). Dans tous les cas, vérifiez si l'interface comporte bien une télécommande de démarrage et d'arrêt du magnétophone et si elle est programmable en vitesse d'émission/réception. La rapidité de transmission des données est importante : à 300 bauds (=300 bits par seconde), vous sauvegarderez ou rappellerez environ l'équivalent de 30 caractères par seconde en toute sécurité ; à 1 500 bauds cinq fois plus, mais avec un coefficient de risque d'erreur plus important.
* Communication en série: il s'agit cette fois d'une interface à vocation universelle. Si elle est complète et conforme aux normes V24 ou RS 232 C, elle doit vous permettre de raccorder à votre micro une imprimante « série » ou un autre ordinateur munis du même type d'interface. Pour ce faire, elle doit être totalement bidirectionnelle, c'est-à-dire fonctionner aussi bien en entrée qu'en sortie, et être programmable (facilement) pour les fonctions suivantes - vitesse de transmission, de 75 à 2400 bauds au moins ; - détermination de la longueur des données émises ou reçues (elles sont codées sur 7 ou 8 bits); - contrôles du nombre de bits positionnés à 1 dans un baquet (parité); - contrôle du nombre de bits (1 ou 2) émis à la fin de chaque donnée (bits de stop); - filtrage ou non des caractères de contrôle ; - prise en compte et émission de deux caractères (appelés Xon et Xoff) pour l'arrêt momentané et la reprise de la communication. Elle devra de plus aboutir à une prise de type normalisé dont les connecteurs 1, 2, 3, 4, 6, 6, 7, 8 et 20 au minimum seront effectivement actifs.
Peut-on ajouter de nouvelles interfaces a un ordinateur?
in plus des interfaces intégrées, vous pouvez désirer bénéficier d'entrées-sorties complémentaires pour utiliser des lecteurs/enregistreurs de disquettes, faire de la télé-commande ou des mesures, mettre sous forme informatique des images T.V., utiliser des imprimantes spéciales, etc. Si âe constructeur n'a pas envisagé cette possibilité, votre problème est quasiment insoluble. Par contre, si des COnnecteurs réservés ont été prévus pour cet usage, alors kart va bien : ils peuvent être placés sous le capot de !ordinateur (Apple II, Tandy) ou dans les trappes prévues pour les cartouches-programmes (Atari). Dans certains cas, art seul connecteur sera disponible et vous devrez vous assurer de la possibilité de brancher plusieurs modules d'interface ou de mémoire les uns derrière les autres (ZX Spectrum). Bien évidemment, le nombre d'interfaces (ou de modules mémoire) que vous pouvez ajouter à votre micro dépend entrant de ces problèmes de connexion que des caractéristi-ques du système d'exploitation de votre machine.
Interface parallèle il existe un autre type d'interface correspondant à un standard quasiment international. Portant le nom de «Paral-lèle Centronics », elle est surtout employée pour les sorties vers des imprimantes ou pour les entrées de données en provenance de systèmes de conversion analogiques/ numériques ou de commande. Dans la communication série (ES 232 C ou V24), les bits des données sont envoyés sur le fil d'émission ou de réception les uns derrière les autres. Dans la communica-tion parallèle, les 7 ou 8 bits d'une donnée sont transmis simultanément sur 7 ou 8 fils différents. D'autres fils servent à envoyer ou recevoir des ordres et des messages tels que « stop, l'imprimante est hors de service ». Faites extrêmement attention aux problèmes de compati-bilité: un périphérique n'acceptant des données que sur 7 fils (données de 7 bits) fonctionnera de manière défec-tueuse avec un micro-ordinateur dont l'interface parallèle travaille sur 8 bits et inversement.
Les problèmes de compatibilité sont-ils graves? Une interface parallèle est incompatible avec une interface série, vous vous en seriez douté. De même qu'une interface/contrôleur de disquettes ne peut fonctionner qu'avec un modèle déterminé de lecteur/enregistreur. Enfin, et c'est plus grave, en parallèle comme en V24 ou RS 232 C, il faut rester très vigilant face aux problèmes engendrés par les niveaux électriques des signaux (voltage) et par l'utilisation effective ou non des fils de commandes. Dans tous les cas, faites des essais de fonctionnement réel avant de passer à l'achat. Quant aux périphériques qui vous sont vendus avec leurs propres interfaces et systèmes d'exploitation tels que : bras de robots, crayons optiques (pour lire et écrire directement sur l'écran), « souris » (v. page 71), tablettes graphiques et certains joysticks, etc., vérifiez toujours leur compatibilité et leur fonctionnement effectif avec le système d'exploitation que vous utilisez sur votre micro-ordinateur.
