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Qui sont les informaticiens ?


On se plaît souvent à imaginer l'informaticien comme un matheux boutonneux, enfermé dans sa bulle, complètement inadapté au monde des bipèdes mais parfaitement à l'aise dans le royaume du binaire... Après plusieurs mois d'enquête scrupuleuse, nous sommes en mesure de vous confirmer que ta plus grande partie des centaines de milliers d'informaticiens français n'a, fort heureu-sement, rien à voir avec ce cliché ! S'il fallait dresser un portrait- robot de l'informaticien des années à venir, il serait même le néga- tif de cette image dépassée l'informaticien idéal doit savoir communiquer puisqu'il travaille presque toujours en équipe. Portrait-robot de l'informaticien des années à venir sont de plus en plus appréciées. En 2004, 67 % des salariés avaient entre 26 et 40 ans. Dans les SSII, 65 % avaient moins de cinq ans d'expérience. En revanche, les moins de 25 ans sont assez peu des études. Cette forte proportion des moins de 40 ans s'explique bien évidemment par te développement très récent de certaines branches du secteur de l'informatique qui demandent des spécia- des postes d'informaticiens, avec des fonctions souvent moins qualifiées que les hommes, exception faite des moins de 40 ans qui jouent désormais dans ta même cour que leurs camarades de classe en termes de qualification. Et la plupart des entreprises ne demandent qu'à augmenter leur effectif féminin. de 40 ans) et ce sont plutôt des hommes, même si les femmes e nombreux, principalement à cause de l'allongement de la durée listes très qualifiés (spécialistes réseaux, télécoms, internet.,.). Les filles, courage Les femmes occupent un peu moins d'un tiers ! : Premier constat : la plupart des informaticiens sont jeunes (moins
VIVE LE PAPY-BOOM!
L'informatique, comme tous les autres secteurs d'activités, connaî-tra dans les années à venir un fort besoin en main-d'œuvre. La raison ? Le papy-boom, c'est-à-dire le départ à la retraite des géné-rations d'après-guerre, laissant vacants un grand nombre de postes. Si tes spécialistes prévoient une baisse d'un demi-million d'actifs en 2020, elle avoisinerait tes 2,6 millions en 2050! De profonds boule-versements pour l'économie française en perspective... Le Syntec Informatique annonce ainsi que 10 à 15 % du personnel informaticien des moyennes et grandes entreprises partiront à la retraite dans tes cinq années à venir, et que deux postes de cadres sur cinq seront à pourvoir d'ici 2010. Un vieillissement de la popula-tion bénéfique pour tes jeunes diplômés !
Source : Syntec Informatique, réunion d'information semestrielle, 19 octobre 2004.
Ies conditions de travail
Drs que la tendance générale du marché de l'emploi est à la écarisation avec l'explosion du travail temporaire et la muttipli-tion des contrats à durée déterminée (CDD), le secteur de l'in-rmatique peut se vanter d'offrir beaucoup de contrats à durée indéterminée (CDI) à ceux qu'il recrute. Ainsi, 92 % des salariés sont aujourd'hui en CDP, les CDD représentant 7 % et les autres types de contrats (intérim par exemple) environ 1 % des 8 % restants. Si le marché de l'informatique se porte bien (+ 5 000 postes en 2004), le turnover (taux de rotation du personnel) reste en -evanche très important. En effet, certaines entreprises ayant du mal à recruter débauchent à tour de bras les profils les plus inté-ressants. Et quelques informaticiens sont tentés de changer de société pour se former à de nouvelles technologies et ainsi rester Idans ta course ou gagner plus d'argent. Enfin, l'explosion du nombre de start-ups a rendu plus difficile encore le travail des recruteurs des grandes sociétés. Ces trois phénomènes cumulés expliquent un taux de démission plus élevé dans le domaine de Il' rinformatique. Le développement rapide de ce secteur offre donc de nombreuses possibilités aux salariés qualifiés. Et les chasseurs de tête devien-nent plus que jamais les bêtes noires des directeurs des ressources humaines. Ainsi, l'un des directeurs du service informatique (appe-lés aussi MI) d'une des plus importantes sociétés françaises de microélectronique a-t-il refusé que nous citions les noms des sala-riés que nous avions interviewés de crainte qu'ils soient débauchés par des chercheurs de tête inspirés qui viendraient à consulter le modeste guide que vous avez entre les mains !Enfin, le temps partiel ne touche qu'une faible partie de l'effectif salarié et concerne essentiellement les femmes. Une différence qui s'explique par le fait que le temps partiel concerne surtout des employés et des ouvriers, et que tes femmes sont, pour l'instant, plus nombreuses à ces postes.
Source : Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, ministère de l'Emploi et des Affaires sociales), Premières informations, premières synthèses, juillet 2001 ; site internet de l'Apec, novembre 2002. L'HOMO INFORMATICUS EN QUELQUES CHIFFRES... Statut La part de cadres dans l'effectif salarié du secteur informatique est la plus élevée, tous secteurs professionnels confondus, mais elle varie suivant la famille de métiers : de 30 % dans l'exploitation informatique (métiers de la maintenance, de l'assistance aux utilisa-teurs) à 95 % dans les activités d'informatique de système et de réseaux. Salaire D'après l'Apec, te salaire moyen d'un débutant dans les métiers de l'informatique varie entre 27 000 et 32 000 euros par an. A Paris, il oscille entre 30 000 et 35 000 euros. En revanche, les jeunes diplô-més ont dû revoir leurs exigences à la baisse. C'est le plus haut salaire moyen de jeune diplômé, toutes disciplines confondues. varie évidemment suivant le niveau de formation, le type de poste et la taille de l'entreprise.
Le faible niveau de l'ancienneté s'explique par te fort taux de turn-over et le fait que beaucoup de métiers sont relativement nouveaux. Source : Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, ministère de l'Emploi et des Affaires sociales). Premières informations, premières synthèses, juillet 2001 ; site internet de I'Apec, novembre 2002.