micro informatique: Attaque des smartphones : Android plus vulnérable que les autres plateformes ?

Un rapport de sécurité-un red paper- émis par Gdata et rédigé par l’expert en sécurité Eddy Willems, présente les failles du système d’exploitation de Google pour smartphone, mais aussi ce qui attire les cybercriminels à préférer cette plateforme plutôt que les autres.

Selon Eddy Willems, Security Evangelist, le système d’exploitation de Google serait victime de sa popularité. En fait, il réunirait 3 facteurs essentiels pour motiver un crime, à commencer par le mobile. Ici le mobile est identique à celui de Windows : En dominant le marché et affichant une croissance affolante- c’est l’OS installé sur plus de la moitié des smartphones mondiaux-Android attire forcément les pirates, escrocs et cybercriminels en tous genres. C’est logique, dans le sens où ils vont s’attaquer au marché le plus porteur pour eux. Cet OS est donc devenu le Windows des mobiles, une plateforme ultrapopulaire et très mal fréquentée.

Le market Android est un excellent moyen de propagation d’applications compromises. Pourquoi ? Tout d’abord, il faut connaître le modus operandi des pirates : le meilleur moyen d’infiltrer un système est de le faire via un programme ou un fichier d’apparence anodine. Comme l’échange de fichiers n’est pas l’apanage des smartphones, la diffusion d’applications reste le moyen privilégié pour diffuser un malware. Or, Android se distingue de ses concurrents, iOS et Windows Mobile, avec un ticket d’entrée pour développer des programmes très bas et sans frais de maintenance, ainsi qu’un market très accessible et surtout non protégé (jusqu’à la mise en place de bouncer, le système de vérification mis en place la semaine dernière). En effet, les applications sont considérées comme sûres par défaut, les développeurs pensant la plateforme complétement imperméable aux virus. Bien sûr, cela est impossible et une brèche s’est ouverte, suffisamment d’ailleurs pour que plusieurs centaines d’applications vérolées investissent le marché officiel. Autre danger potentiel, les autorisations sont délivrées non pas application par application, mais attribuées directement aux auteurs. Chaque application émise par le même programmeur/éditeur aura donc les mêmes accès au smartphone de l’utilisateur. Une aberration au niveau de la sécurité mais une pratique standard jusqu’à maintenant.
Mais le market Android n’est pas seul responsable de la diffusion de malwares. Les marchés parallèles sont encore moins sécurisés et les échanges d’applications, en téléchargement direct ou via les réseaux Peer to Peer sont idéales pour diffuser les programmes infectés.

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